TERMINOLOGIE - GLOSSAIRE
C




Cahier des charges fonctionnel (CdCF)

Traduire les besoins du client en fonctionnalités du système à concevoir.
Cet outil augmente l'efficience du processus de conception et de réalisation tout en facilitant la communication entre les parties. Les besoins sont formulés en termes de fonctions assorties de critères d'appréciation et de flexibilité.

Le CdCF ne contient par conséquent aucune piste de solution et laisse place au plus grand éventail de solutions possibles.

Document par lequel le demandeur exprime son besoin (ou celui qu'il est chargé de traduire) en terme de fonctions de services et de contraintes.
Pour chacune d'elles sont définis des critères d'appréciation et leurs niveaux. Chacun de ces niveaux doit être assorti d'une flexibilité.

Définition DGA : Le Cahier des Charges Fonctionnel est la référence du besoin fonctionnel.

Le CDCF doit permettre au maximum l'expression du besoin dans les termes des différents utilisateurs selon les phases de l'état vivant du produit.

Campagne Qualité

Mobiliser et sensibiliser le personnel à la démarche qualité de l'organisation.

Porteuse d'une stratégie d'amélioration, la campagne qualité a pour objet d'informer le personnel afin de dynamiser l'effort, mais elle doit aussi permettre de recueillir de l'information et de donner l'assistance nécessaire pour appuyer et complémenter la stratégie.

Carte de contrôle à moyenne mobile pondérée exponentiellement

Contrôler un processus de façon à détecter rapidement de petites déviations significatives.

Cette carte de contrôle pour variables (quantitatif) utilise l'information pondérée des points précédents, ce qui procure une plus grande sensibilité aux petites déviations du procédé, mais une moins grande sensibilité aux déviations plus importantes en amplitude.

Carte de contrôle c

Contrôler le nombre de non-conformités par échantillon de taille constante. Utilisé lorsque les caractéristiques qualité à contrôler sont de type attribut (qualitatif), cet outil permet de s'assurer que le nombre de non-conformités par échantillon reste à l'intérieur de limites acceptables préétablies.

Cette carte ne sert donc pas à contrôler le nombre de produits non conformes, mais bien le nombre de non-conformités.

Carte de contrôle CUSUM

Contrôler un processus de façon à détecter rapidement de petites déviations significatives qui n'auraient pu être identifiées facilement avec les cartes de contrôle standards.

La carte CUSUM cumule les déviations de la moyenne par rapport à la référence en tenant compte de l'information de tous les points précédents.

À l'aide des limites de contrôle auxquelles elle fait appel, la carte permet de détecter plus rapidement les petites déviations du procédé.

Carte de contrôle np

Contrôler le nombre de produits non conformes dans chaque échantillon de taille constante. Utilisée lorsque les caractéristiques qualité à contrôler sont de type attribut (qualitatif), elle permet de s'assurer que le nombre de produits non conformes par échantillon reste à l'intérieur de limites acceptables préétablies.


Carte de contrôle p

Contrôler la proportion de produits non conformes dans chaque échantillon de taille variable.

Utilisé lorsque les caractéristiques qualité à contrôler sont de type attribut (qualitatif), cet outil permet de s'assurer que la proportion de produits non conformes par échantillon reste à l'intérieur de limites acceptables préétablies.


Carte de contrôle u

Contrôler le taux de non-conformités dans chaque échantillon de taille variable. Utilisé lorsque les caractéristiques qualité à contrôler sont de type attribut (qualitatif), cet outil permet de s'assurer que le taux de non-conformité par échantillon reste à l'intérieur de limites acceptables préétablies.

Cette carte ne sert donc pas à contrôler le taux de produits non conformes, mais bien le taux de non-conformités.

Carte de contrôle X-MR (étendue mobile)

Contrôler un processus en suivant l'évolution de valeurs individuelles ainsi que la variabilité entre un point donné et le suivant ou le précédent.

Cet outil comprend deux cartes de contrôle distinctes, mais complémentaires. La première indique l'évolution des mesures individuelles (X) et la seconde indique la variabilité de ces mesures (MR).

Utilisé lorsque la caractéristique mesurée est de type variable (quantitatif), cet outil permet de détecter rapidement les anomalies dans le procédé.

Carte de contrôle

Contrôler et suivre l'évolution d'un processus en représentant graphiquement la régularité et la variabilité de ce dernier.

Les différents types de carte de contrôle permettent d'anticiper les dérives des processus tout en s'assurant que la production reste à l'intérieur de limites de contrôle préétablies.

Cet outil statistique fait partie des sept outils du contrôle de la qualité et appuie la maîtrise statistique des processus.


Carte multivariable

Contrôler un processus et représenter graphiquement et simultanément plusieurs sources de variabilité.

C'est une technique simple et rapide qui permet d'analyser et de distinguer les différentes sources de variabilité afin d'identifier les causes principales et d'orienter les mesures d'amélioration.

Carte X-barre-R

Contrôler un processus en suivant l'évolution temporelle de la moyenne de l'effectif des échantillons mesurés ainsi que de l'étendue des échantillons.

Cet outil comprend deux cartes de contrôle distinctes, mais complémentaires.

La première suit l'évolution des moyennes (X-barre) et la seconde suit l'évolution de l'étendue (R).

Utilisé lorsque la caractéristique mesurée est de type variable (quantitatif), cet outil permet de détecter rapidement les anomalies dans le procédé.


Carte X-barre-S

Contrôler un processus en suivant l'évolution temporelle de la moyenne de l'effectif des échantillons mesurés ainsi que de la variabilité des échantillons.

Cet outil comprend deux cartes de contrôle distinctes, mais complémentai­res.

La première suit l'évolution des moyennes (X-barre) et la seconde suit l'évolution de la variance (S).

Utilisé lorsque la caractéristique mesurée est de type variable (quantitatif), cet outil permet de détecter rapidement les anomalies dans le procédé. Il requiert toutefois davantage de calculs que la carte X-barre-R.


Carte Z

Représenter graphiquement et suivre l'évolution de la situation en comparaison avec les objectifs.

À l'aide d'un graphique linéaire, on peut décomposer les courbes de façon à suivre l'évolution à court, à moyen et à long terme afin d'orienter les mesures d'amélioration pour atteindre les objectifs visés.


Cartographie du service

Analyser et représenter graphiquement le processus du service à la clientèle.

Similaire à l’ordinogramme, la cartographie de service possède la particularité de mettre en évidence les différentes lignes de contact avec les clients.

Chacune des activités est positionnée par rapport à ces lignes, ce qui permet d'identifier les points plus critiques pour la qualité du service et les points à valeur ajoutée pour le client.

Cellule de production

Augmenter la flexibilité de l'organisation en réorganisant les ressources en petits centres de responsabilités.

Lorsqu’on regroupe les ressources et les tâches reliées à un produit ou à une famille de produits, on crée des mini-usines autonomes et flexibles à l'intérieur de l'usine elle-même.

Les cellules de production s'intègrent particulièrement bien dans un programme de juste-à-temps qui nécessite plus de flexibilité ou dans un programme de mobilisation du personnel (accroissement de la polyvalence des employés et de leur niveau de connaissance).

Cercle de qualité

Mettre en œuvre des petits groupes ad hoc d'employés volontaires pour conduire des projets d'amélioration.

Le cercle qualité se distingue par son approche volontaire basée sur une culture de management participatif.

Ce sont les employés qui décident du projet d'amélioration qu'ils traiteront à l'aide du processus de résolution de problèmes et des autres outils qualité.

Ainsi, ils prennent eux-mêmes en main la qualité de ce qu'ils produisent et sont davantage mobilisés puisqu’ils ont la chance de participer à l'amélioration de l'entreprise et de leur travail.

Certification des produits des fournisseurs

Établir des relations de partenariat avec les fournisseurs et diminuer la quantité des contrôles à la réception.

S'appuyant sur un programme d'évaluation des fournisseurs et sur certains critères bien précis, l'organisation certifie des fournisseurs et leur délègue une partie de la responsabilité des contrôles.

Les produits de ces fournisseurs peuvent donc être utilisés dès leur réception, sans passer par les contrôles habituels.

Certification du personnel

Mobiliser et responsabiliser les employés autour de l'importance de la qualité.

Tout comme il est possible de certifier un fournisseur pour un produit donné dans des conditions données, on peut certifier un employé.

Basée sur des critères précis, la certification est fonction de la formation de l'employé et de son historique qualité.

L'employé doit en effet maîtriser assez bien les méthodes de travail et de contrôle pour qu'il ne soit plus nécessaire d'effectuer des contrôles d'acceptation sur ses produits finis.

Classification des défauts

Classifier les problèmes qualité en fonction de leur impact sur le client afin d’uniformiser les actions correctives.

Comme la perfection est inatteignable, les produits et les services comportent une multitude de défauts, mais chacun n’engendre pas le même niveau d'insatisfaction chez le client.

Il faut donc apprécier ces différences pour réagir selon l'importance du problème.

Une fois la classification établie, une formation des employés permettra d'uniformiser les actions correctives selon les types de défauts.


Client mystère

Observer les opérations de service avec les yeux du client.

Des «clients» formés à cette fin utilisent une série de points d'évaluation bien ciblés pour recueillir des données sur la qualité du service à la clientèle.

On acquiert ainsi une connaissance pratique de la perception des clients, ce qui permet d’orienter les activités d'amélioration afin de répondre toujours mieux aux besoins et aux attentes.

Communication du changement

Maximiser les chances de succès des projets de changement en développant les différents canaux de communication nécessaires et en améliorant la qualité de la communication.

Il existe différents type de communication: descendante, ascendante, horizontale et tous azimuts.

Comme chacun vise des objectifs différents, il est important d’arrimer la stratégie de communication à la stratégie de changement.

Communication visuelle

Clarifier la communication et faciliter la compréhension à l’aide de moyens visuels de communication.

Tout en facilitant la normalisation de l'information, la communication visuelle permet de structurer et de consolider l'information stratégique sur les efforts qualité de l'entreprise.


Comparaison par paire

Choisir par consensus une option entre plusieurs.

Chaque participant se prononce en comparant deux à deux une série d'options, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une.
Il s'agit d'une méthode simple, structurée, particulièrement appropriée lorsque le nombre d'options est peu élevé.


Comportements stratégiques de leadership


Orienter les comportements de leadership en fonction des objectifs d'affaires et de la planification stratégique.

Il s’agit de développer un style de gestion et une organisation du travail capables de mobiliser et de motiver les employés autour d'une direction commune fixée par les stratégies organisationnelles.


Comptabilité par activités

Comptabiliser les dépenses et les affecter aux différentes activités en se basant sur l'usage réel des ressources.

Contrairement à la méthode du cumul de l'ensemble des coûts généraux dans une même catégorie, la comptabilité par activités permet d'obtenir une structure de coûts plus précise en donnant le coût réel de chacune des activités.

L'analyse et la prise de décision sont alors basées sur des faits et non sur des hypothèses financières.


Conception par optimisation des facteurs

Augmenter la robustesse et la performance du produit.

À l’aide d’expérimentations systématiques basées sur des méthodes statistiques, on identifie le niveau optimal de chaque facteur contrôlable de conception afin de diminuer la sensibilité aux sources de variation.

Le produit peut ainsi performer sous une grande plage de conditions environnementales et ce, à moindres coûts.


Conception par tolérancement

Déterminer les tolérances acceptables autour de valeurs nominales.

La variabilité étant inhérente à tout procédé, il est essentiel de définir la plage de spécification pour chacune des caractéristiques importantes.

Il s’agit ainsi de trouver un équilibre entre les tolérances acceptables pour diminuer les coûts de non-performance du produit et les coûts nécessaires à la diminution de la variabilité.


Conseil qualité

Mettre en oeuvre un comité de professionnels de la qualité responsable d'établir, pour l'ensemble de l'organisation, les politiques et les plans du système d'amélioration de la qualité.

Assure l'appui de la haute direction dans la mise en oeuvre du système qualité en montrant le sérieux de la démarche et en consolidant les initiatives des différents programmes qualité de l'organisation.


Contrôle par échantillonnage

Diminuer les coûts d'inspection tout en s'assurant que les produits respectent les spécifications.

Plutôt que d'inspecter toutes les unités d'un lot, on ne contrôle qu'un échantillon

À l'aide d’outils statistiques, on juge de l'acceptabilité du lot complet, ce qui diminue considérablement les coûts d'inspection, tout en permettant de contrôler les risques associés au client et au fournisseur.

Cette technique permet toutefois de ne constater qu’a posteriori la qualité des lots.


Coûts de la non-qualité (CNQ)

Quantifier les coûts de planification et de gestion du système qualité.

En quantifiant les coûts des différentes catégories (prévention, évaluation, défaillances internes et externes), on peut mieux répartir les coûts associés à chacune de ces catégories et ainsi optimiser les coûts totaux de non-qualité.


Cycle de service

Analyser le processus de service selon la perspective du client et identifier les «moments de vérité» que peut vivre celui-ci pendant une transaction avec l'entreprise.

Le cycle de service est représenté par un cercle comportant la séquence de tous ces moments de vérité. Les points à valeur ajoutée sont identifiés, ce qui permet d'orienter les actions d'amélioration en fonction du client.


Certification


(AFNOR) Procédure qui sert à faire valider la conformité d'un système qualité aux normes ISO9000 par un organisme compétent et indépendant et permettant de donner une assurance écrite qu'un produit, un processus ou un service est conforme aux exigences spécifiées.


Classe

Catégorie ou rang attribué à des entités ayant la même fonction d'usage, mais soumises à des exigences pour la qualité différentes.


Client

Destinataire d'un produit fourni par le fournisseur.


Conformité

Satisfaction aux exigences spécifiées.


Contrôle

Activités telles que mesurer, examiner, essayer ou passer au calibre une ou plusieurs caractéristiques d'une entité, et comparer les résultats aux exigences spécifiées en vue de déterminer si la conformité est obtenue pour chacune de ces caractéristiques.


Compatibilité

Aptitude d'entités à être utilisées conjointement dans des conditions spécifiques pour satisfaire à des exigences pertinentes.


Coût relatif de la qualité


Coût occasionné pour rendre sûre une qualité satisfaisante et en donner la confiance, ainsi que pertes subies lorsque la qualité satisfaisante n'est pas obtenue.