APRES L'AUDIT…



  Le responsable d'audit a constaté des écarts par rapport à la norme Chaque soir, il fait le point sur ses constatations, ce qui permet un réajustement quasi immédiat. Le dernier soir, c'est l'heure du bilan. Le rapport d'un comité de spécialistes (administration, métiers, industrie) qui accordera ou non la certification.

Certification
réussie
  Elle vous est accordée dans 80% des cas : normal : le choix du certificateur était le bon et vous avez magistralement préparé votre entreprise au jour J, par cette succession d'audits internes et d'audits blancs. Votre certificateur vous téléphone la bonne nouvelle dans la journée. C'est donc la fête ! Champagne pour les salariés, Champagne pour les clients. Cette certification ne reste pas au fond des tiroirs. Il faut lancer aussitôt une grande campagne de presse pour se démarquer des concurrents pas encore aux normes. Et dire à ses gros et souvent grincheux clients adeptes d'audits à répétition pour leurs fournisseurs que la certification ISO 9000 suffit largement à rassurer sur la bonne tenue de l'entreprise. En accord avec votre certificateur vous apposerez la mention " certifié ISO 9001/ 2 ou 3 par X " sur vos en-têtes ou encarts publicitaires (mais pas sur l'emballage de vos produits…). Concertez vous bien sur les règles et la charte graphique à respecter (le logo du certificateur par exemple).

Certification
ratée
  Ce premier audit s'est mal passé : l'auditeur a constaté des dysfonctionnements graves qui compromettent la satisfaction de vos clients, des non-conformités qui obligent à repenser le système qualité, des manques par rapport aux normes ISO (pas de revues de direction par exemple). Le jury a débattu longuement, mais c'est " non , pour cette fois ". La certification est donc retardée. Une fois les solutions trouvées, les écarts rétablis, vous faites revenir le ou les auditeurs, ils constateront de visu que chaque question a trouvé réponse. Seul bémol : tout audit supplémentaire coûte de l'argent..

Pas d'accord
avec l'auditeur
  Les normes en 45000 obligent le certificateur sélectionné à tenir compte des réclamations de ses clients. Si vous trouvez que ses conclusions ne reflètent pas du tout ou si peu la réalité de votre entreprise, dites-le ! Mieux, réclamer un nouvel audit.


Certification
maintenue
  Cette reconnaissance officielle hélas n'est pas éternelle et se mérite même tous les jours. D'abord, si vous n'êtes pas à la hauteur de vos promesses, votre client peut râler et se plaindre auprès de votre certificateur. Ensuite votre organisation est vérifiée chaque année lors d'un nouvel audit (payant). Evidemment si votre réputation a dépassé largement les frontières de votre département ou de votre région, si vos clients chantent vos louanges à tous vos confrères, ces contrôles sont allégés (et donc moins chers…) : les certificateurs considèrent que vous ne pouvez plus revenir en arrière, que les normes qualité sont intégrées dans votre entreprise et que vous êtes désormais un membre incontournable du très select club des certifiés ISO 9000.