« L’ISO a révolutionné la qualité des productions. Ainsi, aujourd’hui plus de 15 000 normes sont gérées. Nous y sommes confrontés en permanence au quotidien, sans même nous en apercevoir. Pourquoi ne pas donner les mêmes garanties d’exigences et de compétences pour ce qui concerne l’humain ? » La question de Jean-Claude Gaillard, président de la Commission nationale de certification de la Snipf (Société nationale des ingénieurs professionnels de France), semble légitime. Au fil du temps, la nature des diplômes d’ingénieurs a évolué et leur nombre a explosé. « Pour autant, comment évaluer la veille technologique permanente, obligatoire avec les métiers à dominante technique ? Il s’agit là d’un problème auquel s’ajoute la non-reconnaissance des titres à l’international, qui empêche bien des opportunités de se créer », poursuit-il. Positionné pour apporter une alternative à ce constat, la Snipf délivre en France, des certificats de compétence d’ingénieurs pour l’ensemble des spécialités d’ingénieurs de la classification type des professions gérées par le BIT (Bureau international du travail) qui regroupe 265 pays membres de l’ONU.